L’Emoji : un moyen de communication adopté
Au tout début de leur création, les smileys et les émoticônes étaient utilisés pour accompagner un message et insister sur une émotion auprès de son destinataire. Mais aujourd’hui leur utilisation a considérablement changé. Dans son étude sur le rapport avec les émojis, Brandwatch étudie toutes les raisons de les employer, notamment sur Twitter.
Dans une époque toujours plus connectée et peuplée d'une nouvelle génération toujours plus équipée, il semblerait bien que l'émoji ait (enfin) trouvé (toute) sa place. La raison ? Apple a spécialement créé un clavier à son intention pour faciliter son utilisation. Dès 2011, plus besoin de copier-coller les petits “visages jaunes”.
Ainsi, visages souriants, mécontents ou encore peinés se retrouvent sur tous les écrans, sans cesse renouvelés et améliorés par des mises à jour liées à l'actualité, les phénomènes de société, l'évolution des moeurs (symboles LGBT, possibilité de choisir la couleur de peau de l'émoji choisi,...), etc.
Mais ce n’est pas tout, dans cette étude, on apprend également qu’il existe des préférences en termes d’émojis. Et c’est entre les joyeux et les mécontents que tout se joue.
Emojis positifs VS négatifs
Bien que sur Twitter les émojis positifs l’emportent à 75% contre 25% de négatifs, il semblerait bien que l’augmentation de ces derniers s'accentue : 9.5% en deux ans (23.2% à 25.4%). Et la raison ne serait autre que l’élection de Donald Trump, qui a entraîné avec elle une vague de mécontentement sur la twittosphère. Durant cette période, la société de recherches a en effet constaté qu’il s’agissait du plus gros volume d’émojis négatifs publiés (28.9%).
Autre constatation, du côté des émojis positifs cette fois-ci : en février 2016, Twitter est submergé à 76.8% de visage joyeux... les tweetos souhaitant simplement un joyeux anniversaire à Harry Styles, chanteur du groupe One Direction.
Se retrouvent donc en première position les émojis joyeux (31%), suivis de très près par ceux exprimant du dégoût (21%), les tristes (16%) et ceux apeurés (15%). Le constat de Brandwatch est le suivant : ces deux dernières années, le plus gros volume d'émojis joyeux s'est manifesté durant les fêtes de Noël et celui exprimant de la tristesse pendant l’attentat terroriste survenu à Manchester en mai 2017 pendant le concert de la chanteuse Ariana Grande.
Des tendances différentes selon les pays
Brandwatch s’est également tourné vers les internautes anglo-saxons, pour en savoir plus sur leur utilisation des émojis. Ils y seraient employés différemment le week-end et la semaine et selon les heures de la journée. Plus actifs à partir de 21 heures (où il commence à se faire tard), ils seraient alors plus adeptes des émojis grincheux. D’où l’augmentation d’émojis négatifs (27.3%).
A contrario, ils s'avèrent bien plus enjoués à la veille du week-end, avec une utilisation des émojis positifs les vendredis et samedis (77.7%).
Si depuis les années 90, les émojis sont devenus un langage universel que tout le monde comprend, leur usage diffère néanmois en fonction du pays, de la région et de la langue maternelle. Brandwatch s’est penché sur quelques-uns d’entre eux, afin d’analyser leur taux de positivité et de négativité.
On apprend ainsi qu'aux Etats-Unis, par exemple, l’Utah, le Maine et le Wyoming sont les trois états qui utilisent le plus d’émojis positifs. Que l’Equateur, la Bolivie et le Venezuela sont les pays d’Amérique du Sud à avoir envoyé le plus d'émojis négatifs. Que la principauté de Monaco, le Monténégro et Gibraltar sont considérés comme les pays les plus heureux d’Europe, quand le Royaume Uni et la Grèce, eux, ne sont pas des plus enjoués. Enfin, en France, les villes révélant comme étant les plus négatives ne sont autres que Paris, Orléans et Montpellier contre Le Mans, Rennes et Nantes, plus épanouies que jamais.
Article rédigé par Clélia Ripoll
At the very beginning of their creation, smileys and emoticons were used to accompany a message and insist on an emotion with its recipient. But today their use considerably changed. In the study on the report with émojis (étude sur le rapport avec les émojis), Brandwatch studies all the reasons for using them, in particular Twitter.
In the era always more connected and populated with a new more equipped generation, it seemed to be good that the émoji found (finally) (all) its place. The reason?
Apple specially created a keyboard in its intention to facilitate the use. From 2011, more need to copy and paste the small "yellow faces".
Therefore, smiling, dissatisfied or even saddened faces find themselves on all the screens, ceaselessly renewed and improved by updates bound to the current events, the social phenomena, the evolution of customs (LGBT symbols, possibility of choosing the skin color of the chosen emoji, ...), etc.
But that's not all, in this study, we also learn that there are preferences in terms of emoji. And it is between the merry and the dissatisfied that everything takes place.
Positive VS negative Emojis
Although on Twitter the positive émojis takes 75 % vs 25 % of negatives, it seemed to be good that the increase of the latter becomes more marked: 9.5 % in two years (23.2 % to 25.4 %). And the reason would be other than the election of Donald Trump, who led her to a wave of dissatisfaction on the twittosphère. During this period, the research company actually noticed that it was the biggest volume of émojis published negative (28.9 %).
A further observation, on the side of the positive émojis this time: in February, 2016, Twitter is submerged to 76.8% of joyful face tweetos wishing simply a happy birthday to Harry Styles, a singer of One Direction group.
The joyful émojis (31 %), followed very closely finds itself at the first position by those expressing some disgust (21 %), the sad (16 %) and those were frightened (15 %). The report of Brandwatch is as follows: these last two years, the biggest volume of joyful émojis showed itself on Christmas and that expressing the sadness in the terrorist attack arisen in Manchester in May, 2017 during the concert of the singer Aryanah Grande.
Different trends according to countries
Brandwatch also turned to the Anglo-Saxon Internet users, to know more about their use of émojis. They would be differently used at the weekend and in the week according to the daytime hours. More active from 21 hours (where it begins to be late made), they would be then more followers of the grumpy émojis, where the increase of negative émojis (27.3 %).
On the contrary, they turn out more cheerful on the days before the weekend, with a use of the positive émojis on Fridays and Saturdays (77.7 %).
Since the 90s, the émojis became a universal language which everybody understands, their use differs according to the country, the region and the mother tongue. Brandwatch dealt with some of them, to analyze their rate of positivity and negativity.
Hence we learn that in the United States, for example, Utah, Maine and Wyoming are three states which use most of positive émojis. Equator, Bolivia and Venezuela are the countries of South America to have sent most of negative émojis. The principality of Monaco, Montenegro and Gibraltar are considered as the happiest countries of Europe, when United Kingdom and Greece, them, are not of the most cheerful. Finally, in France, revealing cities as the most negative are other than Paris, Orléans and Montpellier against Le Mans, Rennes and Nantes, more spread than never.
Article written by Clélia Ripoll