L’art numérique avec ZINC à la Belle de Mai
Début mars, l’exposition “Noailles tous ici” s’est installée au Transistor, à la Friche de la Belle de Mai. Les étudiants DSAA Design Graphique du Lycée Saint-Exupéry présentent durant ces deux jours, une machine d'impression conçue à leur initiative, ainsi qu’une typographie spécialement réalisée au service de l'affichage et de l‘information pour les habitants du quartier de Noailles.
Zinc, Arts et Cultures numériques
Zinc, installé à la Friche Belle de Mai depuis 17ans, à Marseille, est un centre de création “arts et cultures numériques”. Au sein de ce lieu, il est possible de pratiquer, s’initier aux arts numériques, se cultiver mais aussi découvrir le multimédia. C’est un producteur qui accompagne les artistes, programme leurs œuvres et encourage les formes d’arts issues des technologies numériques.
Une définition de l’art numérique ?
L’art numérique comprend toutes les réalisations conçues à partir d’outils numériques (ordinateurs, réseaux…). S’il est difficile à définir, on peut le rattacher à Marcel Duchamp, vu comme un instaurateur du net.art, avec son Urinoir Renversé, 1917. Avec cette œuvre, il inscrit la ligne de pensée selon laquelle le net.art est représenté par tout artefact défini comme étant une œuvre par son créateur. La démarche est ce qui importe, et non pas l’objet en lui-même. Ce courant permet également d’avoir une vision plus profonde des technologies qui nous entourent au quotidien. Initialement, il ne faisait référence qu’à la musique et aux arts visuels. La technologie numérique s’est introduite plus tard dans toutes les formes d’art traditionnelles comme la vidéo, le cinéma, la télévision ou encore la littérature ce qui a permis de présenter tous les arts mais sous une forme différente.
Des artistes réputés dans l’art numérique ?
En termes d’art numérique français, on peut se référer à Pierrick Sorin, artiste plasticien et vidéaste français. Il est notamment connu pour ses œuvres : Les réveils en 1988, Vacances en 1991, et C'était bien du coulis de tomate en 2005. Sa dernière réalisation date de 2014 où il met en scène son exposition “Je reviens” à Paris.
Autre exemple, Georg Nees, artiste allemand né au début du XXème siècle, est lui aussi une référence dans le domaine. En effet, il est considéré comme un pionnier de l’art numérique à ses débuts. Son œuvre Schotter en 1968 réalisée à partir d’un ordinateur est un graphique innovant pour l’époque.
Cette exposition est ainsi l’occasion de découvrir un pan de l’art peu connu et pourtant particulièrement riche. Une sortie en famille qui ne peut être qu’un plus dans la connaissance des mouvements culturels.
Article rédigé par Justine Vacher et Lorry Mosin